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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 00:39

crotoy-conf-debat-collectif-bds.jpgLe Collectif Baie de Somme propose une conférence débat ce samedi 20 novembre 2010 à 10h30, salle des Avocettes au Crotoy. Le thème retenu entre autre par Daniel Convain, un des co-fondateurs du collectif est : Quel avenir pour la baie de somme ?, face aux effets du réchauffement climatique et à l’ensablement.

Une conférence qui se tiendra au 1 rue du Général Leclerc, Salle les Avocettes, animée entre autre par Bruno Goffé, Directeur de recherche CNRS-INSU, et Jacques Gravend, journaliste, qui a déjà écrit un essai sur la Baie de Somme sans sable et souhaitant apporter des solutions alternatives contre l’ensablement.

La Baie de Somme, haut lieu d’espace naturel reconnu au plan mondial, appartenant au club fermé des 30 plus belles Baies du Monde, va se voir prochainement obtenir le label Grand Site de France, en plus de sa Réserve Naturelle également reconnue nationalement, faisant partie de la convention de RAMSAR sur les zones humides ainsi que du plan Natura 2000, se verra certainement fin 2011 doté d’un autre label mondial afin d’être reconnue comme Parc Naturel Marin, émanant de l’agence des aires marines protégées. En plus de l’intervention du Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard sur la gestion des espaces naturels et des études scientifiques en Baie, à cela devra s’intégrer au plan territorial de la Picardie Maritime le futur label de Parc Naturel Régional d’ici 2012, qui apportera soutiens et compétences par rapport à l’accès à la mer (entre autre en Baie de Somme) et à la gestion du trait de côte sans oublier la gestion future d’espaces naturels, soit par le Conservatoire du Littoral ou par le Parc Naturel Marin, avec qui le PNR travaillera en collaboration ou vis versa.

Que pourra donc apporter toutes ces structures territoriales et ces labels obtenus par le Ministère de l’environnement, lié au Grenelle de l’environnement 2 intégrant le Grenelle de la Mer, sur l’avenir d’ici 2050 ou 2100 face aux effets du réchauffement climatique et à l’ensablement ?

Une question que Bruno Goffet et Jacques Gravend essaieront d‘aborder et de faire débattre lors de cette conférence.

Laurent Fromentin.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 02:33

baie de somme Parc marinC’est à Etaples, salle des Corderies dans les locaux du centre maritime « Maréis » que c’est tenu mercredi dernier la réunion d’installation de l’instance de suivi de concertation pour l’étude d’un parc naturel marin à l’ouvert des estuaires de la Somme, de l’Authie et de la Canche.

Une réunion présidée par Messieurs les trois Préfets pilotes de l’étude : Préfet maritime Manche mer du Nord, Préfet de la Somme, et Préfet du Pas de Calais et qui a réuni une centaine de personnes parmi les différents collèges concernés par le projet de parc naturel marin : Etat, élus de collectivités, usagers, gestionnaires des espaces protégés, personnes qualifiées, associations.

 

La réunion a permise de bien rappeler à toutes les structures présentes, le contexte national et les enjeux locaux de préservation de la biodiversité marine, l’historique de la mobilisation locale pour préserver cette biodiversité, en particulier pour les trois estuaires de la  Somme, de l’Authie, et  de la Canche, le processus de concertation qui doit aboutir à la mise à l’enquête publique du projet, les missions et le rôle de l’Etat et des différents acteurs pour la conduite de ce projet, l’avancement des travaux de la mission d’étude.

 

Lors de cette rencontre le calendrier des prochaines étapes pour 2010 a été établi, ainsi que la constitution et le mandat de groupes de travail thématiques, lieux d’échanges et de propositions en amont des décisions de l’Etat pour les composantes essentielles du projet (diagnostic préalable, périmètre, orientations de gestion et composition du Conseil de gestion).

 

Suivant l’ordre du jour, c’est M. Pierre de Bousquet de Florian, Préfet du Pas de Calais qui entama la discussion suivi de M. Philippe Perissé, Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, concernant les enjeux de la gestion du milieu marin. Dominique Dupilet, président du Conseil des rivages Nord-Pas-de-Calais-Picardie a présenté les enjeux de développement pour les collectivités territoriales, tandis que les chargées de missions de l’Agence des aires marines protégées ont évoqué l’avancement de l’étude du projet de parc naturel marin des 3 baies.

Jérôme Bignon, député et en tant que président de l’agence des aires marines protégées, a dévoilé la nouvelle gouvernance en mer avec le Conseil de gestion d’un parc naturel marin, et pour conclure, M. Michel Delpuech, Préfet de région Picardie et de la Somme a présenté la démarche méthodique impliquant tous les acteurs de ce futur parc marin.

 

Le parc naturel marin ouvre la voie à une nouvelle gouvernance où tous les usagers et professionnels de la mer sont associés. Contrairement à l'approche règlementaire classique, où les usagers sont seulement consultés, l'approche intégrée se veut une stratégie globale de gestion des problématiques du milieu marin. Elle associe à la décision et à l'action chacun des acteurs concernés : élus locaux, services de l'État, usagers et professionnels de la mer, associations environnementales, scientifiques... C'est un mode de fonctionnement participatif.

Le parc naturel marin vise de vastes espaces sur lesquels coexistent patrimoine naturel remarquable, écosystèmes de qualité et activités multiples.


La France a prévu de se doter de dix parcs naturels marins d’ici 2012, un engagement réaffirmé par le Ministère du Développement durable lors du Grenelle de l’environnement et celui de la mer.

 

baie-de-somme-parc-marin-carte-perimetre.jpgQu’est-ce qu’un Parc Naturel Marin ?

 

Le parc naturel marin est un nouvel outil de gestion du milieu marin créé par la loi du 14 avril 2006. Adapté à de grandes étendues marines, il a pour objectif de contribuer à la protection et à la connaissance du patrimoine marin et de promouvoir le développement durable des activités liées à la mer.

L’originalité du parc naturel marin est d’associer à la décision et à l’action, tous les acteurs de la mer. Pour la première fois, les services de l’État, les élus locaux, les professionnels de la mer (pêcheurs, opérateurs touristiques…), les usagers de loisirs (plaisanciers, sports de voile en mer et sur la plage…), les scientifiques et les environnementalistes, décident ensemble des actions de gestion du parc. Ces représentants locaux siègent, au sein d’un conseil de gestion. La représentation de l’État est minoritaire.

 

Une mission d’étude pour proposer un parc naturel marin :

 

L’État, dans le cadre de la stratégie nationale pour la création d’aires marines protégées, a prévu la mise en place de 10 parcs naturels marins d’ici 2012. A cette fin, l’Agence des aires marines protégées, établissement public sous tutelle du Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de la Mer, apporte les moyens humains et financiers pour conduire les études et la concertation.

La mission d’étude pour la création d’un parc naturel marin au large des trois estuaires a été décidée le 19 février 2008 par arrêté ministériel.

 

Une équipe de l‘Agence des aires marines protégées (4 agents basés à Boulogne-sur-mer et un géomaticien de façade) conduisent l’étude sous l’autorité du préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, du préfet de la Somme, et du préfet du Pas-de-Calais. L’étude est prévue pour environ deux ans.

 

La mission d’étude : Une méthode pour construire le projet

 

Une connaissance partagée

Avec l’appui des scientifiques et chercheurs, en faisant appel aux savoirs des professionnels et des usagers, la mission rassemble les connaissances du milieu marin nécessaires pour fonder la décision de création de parc naturel marin.

 

Une concertation associant toutes les parties

Les trois préfets responsables du projet réunissent une instance de suivi de la concertation, dans laquelle seront représentés les services de l’État, les collectivités, les professionnels, les usagers, les personnes qualifiées et les associations. Au sein de groupes de travail, chacun pourra s’exprimer pour compléter le diagnostic et contribuer à proposer un périmètre, des orientations de gestion, la composition d’un conseil de gestion.

 

Une consultation et une enquête publique avant de décider

Le projet de création du parc naturel marin fera l’objet d’une consultation formelle des principaux acteurs institutionnels concernés et d’une enquête publique, juste après l’esquisse du projet prévu à l’automne 2010.

Si un consensus est trouvé au niveau local et national, un décret ministériel officialisera la création du parc naturel marin et ses composantes courant 2011 (périmètre, orientations et conseil de gestion).

Le conseil de gestion aura alors la charge d’élaborer un plan de gestion.

 

Cinq groupes de travail :

 

Avant de décider de l’opportunité de la mise à l’enquête publique du projet de parc marin, les trois préfets souhaitent organiser une concertation qui soit en cohérance avec la stratégie nationale pour la mer et les océans, définie dans le « livre bleue », fixant le cadre de gouvernance en mettant en place une instance de suivi de concertation par cinq groupe de travail thématique, dont la mission est d’informer le plus largement possible les acteurs des enjeux et du processus de création du parc naturel marin, et suffisamment en amont de l’enquête publique.

 

Les groupes de travail seront prochainement mis en place et ayant pour thème : 1 « Connaissance »  (espèces, habitat, biodiversité marine) ; 2 « Espaces protégés » (stratégies conservatoires, 31 espaces protégés) ; 3 « Evolution du trait de côte » (gestion et environnement marin) ; 4 « Usages en mer » (pêche maritime, transport, sports en mer, cultures marines, énergies marines) ; 5 « Usages de l’estran » (tourisme, pêche à pied, chasse maritime, sports et loisirs).

La phase de concertation des groupes de travail s’étalera jusqu’en automne 2010.

 

Pour tous renseignements sur le futur Parc naturel marin, contacter la mission d’étude en charge du dossier pour la création d’un parc naturel marin à l’ouvert des 3 estuaires Somme, Authie, Canche, 12 rue de Solférino / 62200 Boulogne-sur-mer / 02 21 10 90 55 / email : estuaires.picards@aires-marines.fr

LF.

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 03:57

44-Ault-Conference.JPGEnergie, comment économiser ?

Dans le cadre des semaines régionales de l’environnement, initié par le Conseil Régional de Picardie, l’association « Vivre au Bois de Cise » présidée par Gilberte Fouquembergue, a organisé une exposition suivie d’une conférence sur l’énergie et comment économiser tout en respectant l’environnement.

Le thème de l’exposition (prêtée par la Communauté de communes Bresle Maritime) et de la conférence, animé par l’architecte Reynald Pollet, était principalement axée sur les défis pour la planète et ce que l’on peut faire pour la préserver afin d’être un citoyen responsable en arrivant à une consommation carbone au taux zéro.

Venu spécialement pour répondre aux questions des habitants du Bois de Cise, Reynald Pollet a su faire découvrir aux personnes présentes les différentes solutions pour préserver l’environnement et l’énergie dans son habitation.

 

44-Ault-Algues.JPGA la découverte des algues comestibles

Une balade gourmande de l’estran du Bois de Cise a été organisée dimanche dernier en matinée par l’association « Vivre au Bois de Cise » toujours dans le cadre des semaines régionales de l’environnement. Une vingtaine de personnes avaient répondu présent pour cette découverte unique des algues comestibles que propose l’estran marin de la Côte Picarde, le tout accompagné du naturopathe Hubert Lévèque, spécialement venu d’Amiens.

« L’objectif de la sortie est de découvrir les algues vertes et rouges qui sont comestible sur l’estran. Il y a trois algues différentes, la laitue et les cheveux de mer qui sont vertes et la mousse d’Irlande, l’algue rouge qu’on peut manger cru » a indiqué Hubert Lévèque.

Après un exposé sur les algues alimentaires et médicinales, le public a récolté les trois différentes algues que l’on peut ramasser sur platier rocheux du Bois de Cise. Une fois revenu sur la terre ferme du local du square Pommerantz, Hubert Lévèque a proposé une dégustation des produits de la mer sous forme de bouillon, cakes salé et sauces.

Les participants sont repartis ensuite avec un seau rempli d’algues afin de préparer chez eux les différentes recettes apprises lors de cette rencontre.

Vous pouvez suivre une autre conférence d’Hubert Lévèque le samedi 31 octobre, de 15h à 16h30, au jardin l'Herbarium, à Saint-Valery-sur-Somme, sur le thème « Plantes aromatiques et huiles essentielles, usages et applications » ou suivre les recettes du naturopathe sur son site www.mieuxvivreautrement.com.

 

44-Ault-Atelier-enfants-1.JPGDe la nourriture pour les oiseaux

Une dizaine d’enfants de l’école primaire d’Ault, CM1 et CM2, se sont réunis dans la salle du square Pommerantz afin de découvrir les secrets de fabrications de nourriture pour les oiseaux en hiver.

Un atelier proposé par l’association « Vivre au Bois de Cise » mis en place dans le cadre des semaines régionales de l’environnement, et animé par Christiane Roelandt et Emilie Cantin.

Une animation ludique, où les écoliers ont appris comment faire de la nourriture pour les oiseaux du Bois de Cise. Après une heure de travail, les enfants ont profité d’un goûter et de bonbons offert par l’association, ainsi qu’un nichoir en cadeau, une petite maison pour les oiseaux afin qu’ils puissent passer l’hiver à l’abri du froid.

L. Fromentin

Photos : lf.

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 03:39

39-Bois-Cise-Visite.JPGDans le cadre des journées du patrimoine, l’office de tourisme d’Ault a organisé une sortie découverte du Bois de Cise, hameau de la commune aultoise. Une dizaine de personnes s’étaient inscrite pour une visite guidée des lieux accompagnée par Céline Delahaye de l’office de tourisme d’Ault.

 

Une visite environnementale pour découvrir le site du Bois de Cise qui était agrémenté d’anciennes cartes postales pour faire la comparaison entre le Bois de Cise d’hier et celui d’aujourd’hui. Avant, il n’était qu’un bois naturel de hêtres et de chênes, recouvrant une vallée suspendue sur la mer, sans accès au rivage.

 

« Ancienne valleuse, le Cise est à l’origine un lieu sauvage et désert.  L’origine du mot « Cise » provient du latin « coedere » qui signifie « couper » puisque le bois est situé dans une valleuse suspendue, c’est à dire une ancienne vallée que le recul de la falaise a coupé au cours des siècles. Le bois de Cise provient de la forêt primitive gauloise et représente l’un des derniers bois naturels des côtes de la Manche. Lieu de chasse à courre au 17 et 18e siècle, puis lieu de refuge pendant la Révolution Française, le bois a été acheté en 1883 par un médecin du Tréport en construisant deux maison, mais c’est l’avènement du tourisme qui va bouleverser ce site sauvage, puisqu’un promoteur parisien du nom de Jean-Baptiste Theulot, va racheter les 50 hectares du bois avec pour projet d’y construire une station balnéaire dès 1898 » a précisé Céline Delahaye aux visiteurs du jour.

 

A l’issue d’un rappel historique des lieux, les visiteurs accompagnés de leur guide se sont rendus dans les différents sites du Bois, au bord de mer, puis direction l’avenue du vieux chêne jusqu’à la chapelle Sainte-Edith, et retour par l’allée Marie pour une fin de visite sur le haut du bois, la falaise où un panorama sur la côte Picarde a fait découvrir autrement aux visiteurs les lieux magiques du Bois de Cise.

 

D’autres visites, individuelles ou en groupe sont organisées tout au long de l’année. Il suffit de contacter l’office de tourisme d’Ault au 03.22.60.57.15.

LF. Photo : lf.

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 03:08

32-Cayeux-Balade.JPGDans le cadre de visites guidées organisées par l’office de tourisme cayolais, un groupe de vingt personnes s’étaient données rendez-vous devant l’amer sud de la plage de la station balnéaire. D’autres sorties natures sont proposées durant le mois d’août.

 

Une balade découverte de 7 km pendant près de quatre heures à travers la réserve avifaunistique du hâble d’Ault a permis ainsi de découvrir la faune et la flore mais également de tout apprendre sur l’industrie du galet.

 

«  L’objectif est de faire découvrir aux visiteurs le côté ornithologique du hâble mais aussi de l’évolution du cordon de galets à travers le temps » a indiqué Nicolas Méquin, responsable de l’office de tourisme.

 

D’autres sorties natures sont prochainement proposées, le jeudi 13 août de 9h à 12h sur le thème « Le Hâble d'Ault, sanctuaire ornithologique », le rendez-vous étant fixé à l’Amer sud, et le mercredi 19 août de 14h à 16h sortie au port du Hourdel sur le thème « Le Hourdel, premiers regards sur la Baie ». Inscription obligatoire à l’OTSI.

LF. Photo : lf.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 05:20

23-Cayeux-Festival-Eco-copie-1.JPG« Pour un premier festival du genre c’est une réussite. Nous avons mis en place un festival sur tout ce qui touche l’écologie et la solidarité » a indiqué Stéphane Noël, président de l’association « Les vers de terres », basée à Cayeux, qui s’est déroulée le week-end dernier en partenariat avec l’association l’Amap, Min bio paysan, l’aide au maintien de l’agriculture paysanne, présidée par Katy Forestier.

 

Un festival Eco and Co qui a permis de découvrir une autre façon d’utiliser le bio au quotidien. L’année dernière, l’association « vers de terres » avait déjà organisée une rencontre dans un jardin bio à Tours-en-Vimeu. L’occasion était de poursuivre de genre de sensibilisation au public avec d’autres partenaires comme « Terres de Liens » pour la préservation du bien commun que représente la terre, l’association « Colibris » un mouvement pour la terre et l’humanisme et qui a proposé un film sur Pierre Rabbi.

 

Parmi les nombreux exposants, on pouvait trouver l’association « Vivre et légumes à vivre », la cuisine vitalité, les ateliers de cueillettes et cuisines de plantes sauvages, mais aussi une entreprise de fabrication de torchis avec les maisons écologiques, des pompes à chaleurs avec systèmes photovoltaïques et solaires, des toilettes sèches et un atelier de tissage à base de lin avec l’association « Fils et Soie » de Saint-Valery-sur-Somme.

 

L’occasion de ce festival était de présenter aussi l’habitat et l’énergie avec des points infos de l’ADEME et le Pact Adrim. Enfin un coin bébé était aménagé avec la présentation de couches lavables et soins du bébé.

 

« Vu la fréquentation et le succès engagé lors de ce festival écologique et solidaire, un second est déjà en préparation pour l’année prochaine avec la participation certaine de l’association de préfiguration du Parc Naturel régional en Picardie Maritime qui apportera également son empreinte environnementale mais aussi des infos sur l’utilité de ce parc » a souligné Stéphane Noël ».

L’association « Vers de terres » est présente sur le web en tapant le lien : www.versdeterres.free.fr  mais aussi www.minbiopaysan.com , www.terredeliens.org  et www.colibris-lemouvement.org .

LF.

 

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 02:53

Dans le cadre de la fête de la nature, l’association de préfiguration du Parc Naturel Régional de Picardie Maritime a organisé une sortie nature à la découverte du bois de Rompval, classé par le conservatoire du littoral et géré par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard.

 

Le rendez-vous était donné à la table d’orientation du Bois de Cise avec l’équipe du PNR et animé par Thierry Rigaut du Conseil Régional de Picardie, du service environnement, également ornithologue. Une dizaine de personne ont participé à cet événement.

 

La sortie a permis de découvrir la flore et la faune d’un site exceptionnel situé sur les falaises Picarde avec un point de vue panoramique magnifique sur la mer. D’autre sortie découverte étaient également proposée comme à la maison du marais à Longpré les Corps Saint et à la clairière du Muguet en forêt de Crécy.

 

Photo : LF

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 02:31

Les membres de l’association de chasse du domaine publique maritime de la Baie de Somme se sont réunis dans la salle du casino pour leur assemblée générale de l’association, présidée par Nicolas Lottin, conseiller général du canton de Saint-Valery-sur-Somme, et la présence des maires des trois commune de la Baie de Somme, Cayeux, Saint-Valery, Le Crotoy.

 

C’est Dominique Salesse, directeur de l’ACDPM qui entama les débats avec son rapport moral. « 2008 : Année de toutes les attentes et année de l’apogée. Année de la plus haute trahison, très grave de conséquence puisque l’irréparable a été commis : toucher aux espèces ! Scandale, trahison, mise à mort de la chasse populaire » a indiqué en ouverture d’assemblée Dominique Salesse.

 

En effet, c’est la directive Oiseaux 79/409 qui est remise en cause. L’UNACOM, l’union nationale des associations de chasseurs d’oiseaux migrateurs a engagé une procédure à l’encontre de l’illégalité de la directive oiseau voté en 1979 par l’union européenne. A ce jour, l’association attend toujours une réponse du greffe de cette cour européenne. Entre temps d’autres démarches ont été entreprises auprès de l’ensemble des parlementaires dont le député Bignon, rencontré en février par Louis Saint-Gilslain de l’UNACOM et Nicolas Lottin.

 

Avant la remise d’un cadeau particulier, Dominique Salesse a conclu : « Malgré l’homicide volontaire perpétré contre la chasse, les effectifs sont à la hausse, rien de glorieux, mais nous avons enregistré 6 nouvelles adhésions portants l’ensemble de femmes et d’hommes chasseurs à 2 097 adhérents ».

 

L’occasion était ainsi pour l’association de chasse de recevoir un cadeau spécial, un don des caisses locales du Crédit Agricole de Saint-Valery et de Friville de 2 fois 8 000 euros pour leurs projets de micro-marres, plus un don de 7 495 euros de la part de Rando Nature, l’association de découverte à pied de la Baie de Somme, le montant correspondant à un euro par visiteurs soit 7 495 personnes venu découvrir la flore, la faune et la préservation des milieux naturels par les chasseurs sans oublier la visite des huttes.

LF.

 

Photos : L. Fromentin

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 04:52

11-Brutelles-AG-ASZHC.JPGIls étaient une cinquantaine de personnes sur les 53 chasseurs adhérents et 34 propriétaires, à être venu assister à l’assemblée générale annuelle de l’ASZHC, l’association de sauvegarde des zones humides chassées de la baie de Somme sud et des Bas-champs. Présidée par Jacques Houart, la séance s’est tenue en présence de Marcel bon, adjoint au maire de Brutelles et du maire de Lanchères.

 

Après la présentation du bilan de l’année écoulée par le secrétaire M. Goulois et du bilan financier par Claudette Docquincourt, Jacques Houart a fait état de la rencontre avec le député et président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale, Jérome Bignon, ainsi que d’un courriel suite à la parution de l’arrêté de fermeture du 25 janvier.

 

11-Brutelles-AG-ASZHC--2-.JPG« Le 31 janvier, les présidents d’associations et nous même, sommes allés revendiquer notre droit à la chasse jusque fin février rue de la Prévôté à Oisemont. Serein et attentif, M. Bignon enregistre, encaisse et s’étonne presque que nous soyons là, à revendiquer à sa permanence pour les dates de fermetures. Nous sommes tout de suite entrés dans le vif du sujet à propos des tables rondes où règne toujours le mépris vis-à-vis des chasseurs. Le président du groupe chasse nous a expliqué qu’il était difficile de faire assoir les frères ennemis de l’environnement à une même table et de les faire dialoguer. Nous pouvons reprocher à M. Bignon de s’être laissé embobiner, mais nous savons maintenant que les tables rondes ne légiféreront jamais en notre faveur. C’est donc ailleurs qu’il faut se faire entendre. Nous avons donc décidé que nous nous déplacerions à Valenciennes, gîte de M. Borloo afin d’y manifester notre mécontentement et de dire non à sa gouvernance écologique inadmissible » a précisé le président de l’ASZHC.

 

Des cars seront ainsi mis à disposition le samedi 21 mars à 9h30, place de l’église de Friville, pour un défilé qui démarrera place de la Poterne à valenciennes vers 14h30.

Pour tous renseignements, contacter l’association au 06.72.85.85.92 ou en mairie de Pendé.

LF.

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 04:43

06-Lancheres-Zones-Humides--2-.JPGDorénavant appelée Maison de la Baie de Somme et de l’oiseau, le musée ornithologique géré par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard a entièrement été réaménagé.

 

« Les travaux ont été réalisés par les employés du site. Nous avons apporté une grande importance au visuel, à la géomorphologie de la Baie de Somme ainsi que son évolution, avec des outils interactifs pour les enfants. Une salle des oiseaux champions du monde a été aménagée ainsi que les oiseaux et canards du monde sont présentées par une collection unique en France de 150 espèces» a indiqué José Alonso, responsable des lieux.

 

Pour parfaire les nouveaux aménagements, la Maison de la Baie de Somme et de l’Oiseau accueille une exposition pour le tout public sur les zones humides. Celle-ci s’intègre dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, qui s’est déroulée ce 2 février, et est visible jusque fin février.

 

06-Lancheres-Zones-Humides-copie-1.JPGQue sont les zones humides ?

 

Les zones humides sont des zones intermédiaires entre la terre ferme et l’eau libre, avec la présence d’eau douce ou salé, comme les bas-champs par exemple, ou de sols gorgés d’eau et de végétaux adaptés à l’humidité du sol et d’une faune associée, comme les marais de la vallée de la Somme ou les marres des huttes de chasse en baie.

 

Cette exposition, proposée par l’agence de l’eau, permet de comprendre les fonctions économiques, sociales et culturelles des zones humides et de l’importance de leurs présences pour la biodiversité, ainsi que pour la faune. Elle présente également les zones humides artificielles qui permettent d’avoir un rôle dans l’avenir de l’Homme. Cette exposition est couplée avec une salle spécifique Ramsar, et d’un centre de formation, de sensibilisation et d’éducation sur les zones humides inscrite dans le réseau mondial Ramsar.

 

La Convention de Ramsar est un traité international pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, visant à enrayer la dégradation et la perte de zones humides, en reconnaissant les fonctions écologiques fondamentales de celles-ci Cette convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, a été élaborée et adoptée par les nations participantes lors d'une réunion à Ramsar, en Iran le 2 février 1971.

 

Un colloque intitulé « Zones humides, chasse et conservation de la nature », réunissant des chasseurs et non chasseurs sur les problématiques de la gestion des zones humides, est programmé du 17 au 19 juin prochain à la Maison de la Baie de Somme et de l’oiseau.

LF.

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